Cessez de vous surprotéger et donnez tout ce que vous avez !
La semaine dernière, je me suis mérité le prix du public lors d’une compétition de conférenciers.
En fait, on m’a remis le trophée le plus prestigieux, le « World-Class Speaker Award » !
Ce prix est très significatif pour moi, car si vous n’étiez pas au courant, j’ai une peur maladive de parler en public.
Ça vous surprend ? C’est possible, car je n’ai jamais laissé cette peur m’arrêter.

Depuis 5 ans, je m’oblige à prendre place sur toutes sortes de scènes
Chaque fois, je redeviens la petite fille qui a peur qu’on ne l’aime pas, qu’on la prenne en défaut ou qui oubliera la moitié de ce qu’elle est venue dire. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet autre blogue écrit en 2015.
Sauf que… VENDREDI DERNIER, TOUT A CHANGÉ!
La veille, en me préparant pour la compétition, j’ai remarqué une chose très importante.
Même si j’avais mis beaucoup d’efforts à créer le contenu de ma conférence, j’en avais mis presqu’autant à me préparer à perdre la compétition.
Je me disais: Ce n’est pas grave si je ne gagne pas…
- Je suis la seule dont l’anglais est la langue seconde. Je pars avec un désavantage certain…
- Je me suis inscrite à la dernière minute, je n’ai eu que quelques jours pour me préparer alors que les autres ont eu 8 semaines.
- Perdre à Ottawa n’est pas si dramatique. Personne ne me connaît ici.
- Les autres parleront tous d’expérience personnelle hors du commun. Moi, j’ai choisi de parler du concept de l’équilibre de vie… je vais ennuyer tout le monde.
- Je veux simplement tester ma capacité à enseigner un nouveau concept. J’ai mis la barre haute, je peux déjà être fière de moi…
Voyez-vous comment je dressais la table pour adoucir ma déception dans le cas où je n’obtenais pas la première place ?
Je me préparais à perdre.
C’est exactement dans cet état d’esprit que la veille de la compétition, pendant la répétition, j’ai bafouillé et perdu le fil de mes pensées plusieurs fois.
Un vrai désastre !
LE PIÈGE DE L’AUTO-SABOTAGE
En réalisant que je tombais encore une fois dans le piège de l’auto-sabotage, j’ai pris une décision. J’allais donner tout ce que j’avais en moi et peu importe le résultat, je serais allée au bout de moi-même.
En soirée, au lieu d’aller manger avec les autres conférenciers, je suis montée à ma chambre d’hôtel et j’ai revu ma présentation dans tous ses aspects.
Je me suis assurée que chaque point était fort et que chaque transition d’idée était amenée tout en douceur et au bon moment. Ensuite, j’ai travaillé la prononciation de chaque mot difficile et j’ai pratiqué ma présentation des dizaines de fois, jusqu’à ce qu’il me soit facile de m’en souvenir à l’aide de quelques repères dans l’espace. Je dois vous dire que lors de cette compétition, aucun PowerPoint n’était permis.
Ce soir là, je me suis couchée épuisée et, je l’avoue, un peu inquiète. J’étais très satisfaite de ma nouvelle présentation, mais j’aurais bien souhaité une journée de plus pour pratiquer.
UN DÉFI N’ATTEND PAS L’AUTRE
Le lendemain, comme c’est souvent le cas dans la vie, un autre défi m’attendait.
Le tirage au sort m’avait placée neuvième et dernière conférencière…
Ouf !!! J’ai trouvé l’attente I-N-T-E-R-M-I-N-A-B-L-E.
En tant normal, je n’aurais jamais pu écouter les autres conférences. J’aurais été envahie par la nervosité.
Cependant, comme j’avais décidé de ne plus faire de place aux excuses, je ne pouvais que me concentrer sur mon intention de donner le meilleur de moi-même et m’appuyer sur le fait que j’avais assez répété pour savoir quoi dire et comment le dire.
Ça l’air facile dit comme ça, mais tout comme ma décision de la veille de ne plus me permettre d’excuses, celle de ne pas céder au stress de l’attente a été toute aussi formatrice. Je vous raconterai comment j’ai contrôler mon stress un autre jour…
EN ATTENDANT, J’AI UNE QUESTION POUR VOUS :
Donnez-vous le meilleur de vous dans les projets que vous entreprenez ? Que ce soit au travail, dans le sport, avec les enfants ou ailleurs, partez-vous avec l’idée de tout faire pour réussir ou laissez-vous la peur et le doute faire des trous dans votre détermination?
Ça prend beaucoup d’honnêteté pour répondre à cette question. J’ai hâte de savoir comment ça se passe pour vous. Réservez un appel stratégique pour qu’on en discute ensemble.
12 réflexions sur “Comment vaincre la peur de l’échec ?”
Oh! Je suis impressionnée par votre performance. Félicitation! La prochaine fois que j’aurai tendance à écouter mes peurs je penserai à votre attitude d’avant la victoire. Et j’espère avoir votre courage!!! Merci d’avoir partagé ce moment unique et de tout cœur, encore une fois bravo!
Pour ma part, souvent, je m’attends au pire et d’échouer, comme cela je suis moins déçue. Et parfois, je vais même à être moins performante volontairement, ou faire à la dernière minute pour ainsi avoir une excuse de n’avoir pas réussi (pas assez préparée, je m’y attendait, c’est normale je suis la plus jeune de l’équipe ect. ect). Donc, en faisant cela j’échoue et je mets le blâme sur tout plein d’excuses bidons! Car, c’est frustrant et décevant quand tu donne ton 100% et que finalement tu ne gagne pas ou ne réussi pas, alors j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps, énergie et confiance en moi. Mais je crois qu’il faut voir davantage le chemin parcouru, les émotions/rencontres et expériences vécues au courant du projet. Ainsi, même si on perd en terme de compétition, nous aurons gagné personnellement! Pour ma part, c’est un changement progressif qui se fait depuis que j’utilise l’agenda Attidude orange (2017). Petite tranche de vie 😉
Salut,
J’aime bien ta question: donnez-vous le meilleur de vous même … elle me parle particulièrement ces temps-ci!
Félicitations pour ta persévérance et ton aplomb!!
Bonjour
J’ai 58 ans et la peur a toujours dominé dans ma vie mais, malgré tout, j’ai toujours donné le maximum pour donner le meilleur de moi-même bien qu’il y ait eu des périodes de procrastination tant j’étais fatiguée de toujours vouloir plaire à tout le monde.
Je suis présentement la formation de François Deschamps et je me suis procuré votre agenda. Cela m’oblige à repousser mes limites pour sortir de ma zone, non pas de confort car ce n’est pas du tout confortable, mais de “guerre” parce que j’ai toujours lutté pour être moi même et non pas celle que les autres voulaient que je sois!
La peur et le doute perce des fuites dans ma détermination des fois.
Bravo championne, ce que je travaille fort est discipline et la constance et de me coucher chaque soir fière de moi pas facile. J’y travaille
Merci pour le partage jamais on pouvais penser ta peur Bravo encore mon idole
Michelinexx
Merci Micheline 🙂 Je pense qu’il faut apprendre à être douce avec nous-même. La discipline est un mot qui vient avec bien de la pression. Je suis disciplinée, mais je ne suis pas un robot. J’ai des émotions aussi et, parfois, je suis fatiguée, voire confuse quand à la direction à prendre. Dans ces moments, je m’accorde le droit d’être tout ça un moment. Ça m’aide à rebondir. C’est ce qui fait ma force, je crois 😉
Je vois François demain. Je lui fais le bonjour de votre part. Moi aussi j’ai appris à être confortable dans l’inconfortable… c’est bien comme ça qu’on devient.
Merci! J’ai hâte de voir où ta réponse t’amènera 🙂
Bravo! C’est exactement ce que je pense. J’ai gagné un trophée, mais, même si j’en suis très heureuse, c’est plutôt le travail et la détermination que j’ai investi pour y arriver qui me rend fière. Ce qui me rend fière, c’est de savoir à quel point je tremblais avant et avec quel aplomb je me suis présentée vendredi dernier. PS: Je suis très heureuse qu’à travers l’agenda tu trouves des outils qui te permettent d’avancer.
Merci beaucoup! Ça me fera plaisir d’être la petite voix encourageante 🙂
malheureusement je laisse souvent la peur & le doute me ralentir dans mes actions
Mais heureusement, vous pouvez décider du contraire 😉